Ma passion pour l’équitation remonte à mon enfance. Alors que j’avais tout juste 8 ans, j’ai suivi mes premiers cours Western. Puis, à l’âge de 13 ans, les cours en selle classique auprès de Sollo Hallé. C’est également à cet âge que j’ai eu Blue, mon premier cheval. J’ai eu la chance de travailler avec l’entraîneuse Julie Richer auprès de laquelle j’ai acquis des notions de reining en équitation Western. Cette base en reining m’a permis, à l’été de mes 16 ans, de poursuivre mon cheminement en Caroline du Nord auprès de Mike McEntire.

Déjà à l’époque, j’étais attirée par les jeunes chevaux qui présentaient parfois de plus grands défis. Tout en faisant des études en ébénisterie, j’ai entraîné au sein de quelques écuries, dont l’écurie des Cèdres située à Saint-Lazare. Suite à l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé un an pour Bombardier avant que ma passion ne me rattrape et me ramène vers la technique équine classique à La Pocatière.

C’est à ce moment que je me plonge dans le monde de l’obstacle. J’atterris en Allemagne, au Holger Hetzel Stable, une écurie de sauteurs de haut niveau, où je monte quotidiennement plusieurs chevaux. Mes premiers parcours à 1m30 m’ont procuré des sensations fortes que je n’oublierai jamais. De mon œil observateur, je scrute les mouvements des athlètes et des chevaux au sein de cet établissement et note mes observations. Les prémisses de mes projets futurs.

De l’Allemagne, je suis partie vivre en Australie pendant près de deux ans. J’y ai débourré des chevaux arabes, âgés de 5-6 ans, qui étaient dédiés à la course d’endurance. La plupart sont vendus en Inde par la suite. Il y avait même un chameau au sein de ce troupeau en semi-liberté de 300 chevaux. La Nouvelle-Zélande n’étant pas bien loin, il fut simple d’y passer quelques mois à entraîner de jeunes chevaux pour du cross-country.

Depuis mon retour au Québec, j’œuvre à titre de cavalière et d’instructeur au sein de plusieurs établissements dans différentes régions de la province. Étant toutefois tombée sous le charme de la région de St-Tite, et aussi d’un de ses citoyens, j’ai décidé d’y construire mon projet d’entreprise, le travail de la mécanique du cavalier à l’aide d’un simulateur équestre venu tout droit d’Angleterre. Cet outil, à la fine pointe de la technologie, est le deuxième à voir le jour au Québec. Je souhaite partager mon expertise à des cavaliers et cavalières ayant la détermination et la patience de pratiquer ce sport et cet art dans le respect de soi en apprenant à suivre son corps, à comprendre ses restrictions et à dénouer ses blocages, et dans le respect de l’animal somptueux avec lequel nous collaborons.